Le Traité de Pelindaba, nom de la ville sud-africaine dans laquelle il a été signé, a été accepté en 1996 avec l'objectif de créer une Zone libre d'armes nucléaires en Afrique. S'il a déjà été signé par 27 pays, il est nécessaire qu'il soit signé par 28 pour être mis en place. La ratification de ce traité est similaire à celui de Tlatelolco, qui établit une Zone libre d'armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes et d'autres accords régionaux et sous régionaux.
Pendant la réunion entre le Professeur Aaron Mike Oquaye, représentant et vice-président de la circonscription Dome-Kwabenya, et les organisateurs de la MM au Ghana, Ben Annan et Tony Robinson, de l'équipe des Relations Internationales MM de Pologne, le Professeur Oquaye a soutenu avec beaucoup d'enthousiasme la MM et a montré un grand intérêt pour le Traité, qu'il s'est engagé à étudier.
Parmi d'autres propositions, les organisateurs de la Marche mondiale du Ghana pensent tout à fait possible d'obtenir l'appui des législateurs pour faire valoir ce Traité et sa ratification par le gouvernement ghanéen ; d'ailleurs, celui-ci obtiendrait de cette prestigieuse ratification une importante plus value.
Ben Annan a exprimé : " Il est clair que le Ghana ne veut pas devenir une puissance nucléaire dans un futur proche. L'accord est important pour toute l'Afrique : il assurera le renoncement effectif de tous les pays africains aux armes nucléaires et préviendra que des pays tiers, comme les États-Unis, ne construisent de bases nucléaires sur le territoire africain. "
Il y a quelques années, l'Afrique du Sud a voulu devenir une puissance nucléaire ; elle a développé et construit ses armes à Pelindaba, mais elle a désarmé de manière unilatérale quand le régime de l'Apartheid s'est terminé. |