3000 écoliers dans un évènement pour la paix

Le matin, dans l'enceinte Eduardo Ocon, près de la mer, commencèrent à arriver des écoliers de différents lieux d'Andalousie. Tout d'abord les élèves d'un institut de Cordoue et d'autres de Montilla. Il en arriva ensuite des villes de Malaga, Alora avec son groupe musical, Benaglabon, Velez Malaga, Rincon de la Victoria, Marbella, El Borge...

Au total, 50 centres scolaires assistèrent à l'évènement. Ceux de Malaga arrivèrent "en marchant" avec des pancartes, des tee-shirts peints par les élèves eux-mêmes, des passacailles (genre musical), des colombes de la paix découpées dans du bristol, et même un dragon de 8 mètres de long qu'ils transportèrent depuis l'institut Manuel Alcantara pour animer la fête.

On percevait l'allégresse des plus jeunes et de leurs instituteurs. Ils arrivaient avec les créations qu'ils avaient réalisées depuis un an pour afficher leur adhésion à la paix. Pour les  jeunes, il est clair que la guerre est un désastre, il vaut mieux être amis.

La cérémonie débuta alors qu'il y avait déjà plus de 3.000 jeunes remplissant l'espace jusqu'à le combler. Il y eut d'abord un salut de bienvenue à l'équipe de base qui s'accorda avec tant de joie qu'elle déborda du parc de Malaga en cette journée où brillait un soleil quasi printanier. Ensuite commença une pièce de théâtre et la chanson "L'heure est venue" que Toni Cantero (de Chambao) composa pour la MM et qu'il interpréta là, reprise en choeur par de nombreuses voix.

Juan Sanchez, auteur interprète, interagit avec l'ensemble, et le groupe du IES Valle del Sol souleva encore plus l'enthousiasme des participants. Puis une pyramide humaine, fut suivie "d'étreintes gratuites", d'une autre chanson originale d'un groupe d'élèves ravis de pouvoir s'exprimer, et pour finir les plus petits "cassèrent les pieds pour la paix" en faisant du bruit avec des boîtes de conserve et des bâtons.

Pour présenter chaque moment les plus grands "créèrent une prise de conscience" en commentant un point de revendication de la Marche : le désarmement, le retrait des territoires occupés, le refus des armes nucléaires, le rejet de la violence...

Finalement, une mini marche fut organisée jusqu'à la place de la Marine accompagnant l'équipe de base qui partait en bateau escortée par des scooters des mers jusqu'à Benalmadena.

Dans le port d'Algesiras des chants furent interprétés et des roses blanches distribuées. Et la marche partit vers l'Afrique entre les embrassades et les émotions de personnes qui ne se connaissaient pas mais qui se rencontraient comme si elles avaient été longtemps séparées. A Velez Malaga, un artiste plasticien réalisa une colombe avec des boîtes de conserve recyclées de plus de 20 m, à Alhaurin de la Torre ils écrivirent le mot PAIX avec leurs corps sur le stade de football, à Estepona  400 colombes messagères de paix furent lâchées...